Expired December 7, 2020 4:59 AM
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DURÉE TOTALE DE LA PROJECTION / SCREENING DURATION: 95 MIN


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WELCOME TO THE USA | ASSEL AUSHAKIMOVA | KAZAKHSTAN | 2019 | 95 MIN | V.O. KAZAKH S.-T.A. / KAZAKH S.-T.EN.


Ne vous méprenez pas! Ce premier long métrage de la cinéaste Kazakhstanaise, Assel Aushakimova n’est pas une célébration aux États-Unis comme son titre laisserait l’entendre, mais plutôt au pays natal de la cinéaste et au parcours sinueux auquel sont confrontées les personnes queer dans l’ancienne république Soviétique. Dans les scènes d’ouverture du film, Aliya (Saltanat Nauruz) est sous le choc, lorsqu’elle apprend que sa demande de résidence permanente aux États-Unis a été approuvée par la célèbre loterie des cartes vertes. Après la réception de cette nouvelle qui va changer sa vie, nous suivons l’introspective trentenaire pendant plusieurs jours tandis qu’elle passe en revue certains aspects de sa vie: sa mère souffrante, sa sœur malheureuse coincée dans un mariage musulman strict, son impénétrable amour, la discrétion qu’oblige d’être lesbienne au sein de la société Kazakhe, la corruption et les abus subtils de son pays. Grâce à son observation pointue et à un style documentaire tourné à la perfection, Aushakimova évite les clichés mielleux et les remplace en nous faisant passer du temps avec la famille et les ami.e.s d’Aliya, qu’elle pourrait, si elle le voulait, les abandonner.



Don’t be misled by the title. This debut feature by Kazakhstani director Assel Aushakimova is a memorial not to the United States but to the director’s home country and the tortuous navigation it takes to be queer in a former Soviet republic.

In the opening shots, Aliya (Saltanat Nauruz) is shocked when she learns she has been accepted as a permanent U.S. resident in the famed Green Card Lottery. After receiving the life-changing news, we follow the introspective thirty something for several days as she evaluates every aspect of her life: her ailing mother, her unhappy sister who is trapped in a strict Muslim marriage, her inscrutable lover, the secretiveness it takes to be a lesbian in Kazakh society, and the country’s corruption and subtle abuses.

With sharp observance and in a beautifully shot documentary style, Aushakimova avoids soapy clichés and, in their place, has us sit with Aliya’s family and friends, all of whom she can, if she wants, leave behind.


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