Expired December 7, 2020 4:59 AM
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DURÉE TOTALE DE LA PROJECTION / SCREENING DURATION: 98 MIN

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MEU NOME É BAGDÁ (MY NAME IS BAGDAD) | CARU ALVES DE SOUZA | BRÉSIL / BRAZIL | 2020 | 98 MIN | V.O. PORTUGAISE S.-T.A. & F. / PORTUGUESE S.-T.EN. & F.


Lettre d’amour cinétique de style courant, de conscience au quartier populaire Freguesia de São Paulo mettant en lumière le train-train quotidien d’une skateuse de 17 ans prénommée Baghdad (Grace Orsato). Sur sa planche à roulettes, elle filme ses explorations urbaines et les exploits tapageurs, pratiques et partys de son groupe d’amis presque entièrement masculin dont la vie est remplie de violence (fouilles régulières par la police, l’attention non sollicité d’une personne en qui Baghdad a confiance). Ce film ne s’attarde pas aux revers, mais représente un cri de ralliement pour l’empowerment et la sororité si essentielle pour notre jeune cinéaste qui découvre comment tirer parti du pouvoir qui dort en elle. Le jeu des acteurs (tous amateurs) est fluide alors que la caméra zoome et serpente avec dextérité. Des interludes théâtraux nous font découvrir la richesse du monde intérieur de Baghdad qui explore son genre avec Gilda (Paulette Pink), la patronne trans de sa mère, et leur ami flamboyant Emílio (Emílio Serrano). Le trio viendra même à bout d’un groupe d’homophobes dans une magnifique scène de combat chorégraphiée. Le film nous rappelle que la misogynie peut aller se rhabiller, car l’avenir appartient à la féminité dans toutes ses nuances.



Caru Alves de Souza’s kinetic, stream-of-consciousness-style love letter to São Paulo’s working-class Freguesia neighbourhood is a peek into the daily “grind” of 17-year-old skater, Baghdad (Grace Orsato). Camera and skateboard in tow, she documents her urban explorations and the boisterous exploits of her mostly male friend group – their practicing and parties. Theirs can also be a violent existence – an intrusive frisking by the police, the unwanted attentions of someone Baghdad trusts – but this is not a story of being torn down. This is a rallying cry of empowerment, of the vital care of sisterhood, of a filmmaker harnessing her powers. The non-professional cast riffs fluidly, while the dexterous camerawork zooms and snakes. In theatrical, world-building interludes, we get access to the richness of Baghdad’s interior life, whether she is playing around with gender with her mother’s trans boss, Gilda (Paulette Pink), and their “queen”-y friend, Emílio (Emílio Serrano), or we watch these three best a group of homophobes in a choreographed fight scene. Misogynists may flex their power now, the film seems to say, but femininity, in all its many shades, owns the future.


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    • Director
      Caru Alves de Souza