Expired October 4, 2021 7:00 AM
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Mount Fuji Seen From a Moving Train | Pierre Hébert | Canada | 81:00

As a train leaves a busy Tokyo railway station, the screen shifts back and forth between scratch animation and live-action footage. We pass (an ‘invisible’) Mount Fuji, Sakurajim volcano, Yakashima Island, Ohayama Cemetery and assorted Japanese food markets and tourist sites. There is also the sight of an old singer, a food vendor, a dancer, the occasional Hokusai painting and even the animator himself (during one of his live animation performances). Sights and sounds of Japan come and go, frequently interrupted by a black screen bursting with buzzing white or coloured scratches that dance chaotically across the screen like vivid markings visible only to closed eyes.

Acclaimed Canadian animator and artist, Pierre Hébert returns with this poetic mediation loosely inspired by Robert Breer’s short film, Fuji (1974). Based on two trips to Japan in 2003 and 2018, Mount Fuji seen from a moving train serves up an assortment of fragmented sensory impressions of passing voices, sounds, places and rhythms. Combining dance, calligraphy and scratch animation, Hebert collects, conveys and transforms personal impressions that touch upon Japan’s tragic past (references to Fukushima and Nagasaki) and resilient present.

Mount Fuji seen from a moving train is both a tribute to Japan’s vibrant culture and landscape and a reflection of the chaos of being a stranger in a strange land. Hébert’s frenetic, shifting images reflect the exhausting, sensory overload of travel. Overlapping sounds, places and voices from unknown or unseen sources pass us by before we can really savour, let alone acknowledge them.

This complex and moving ghost story (and part thriller as we wonder if Hébert will ever get a clear shot of the mountain), Mount Fuji seen from a moving train, fuses past and present, the seen and the unseen, to show just how the past continues to ride forward even as its visible impact diminishes. (Chris Robinson)

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Alors qu’un train quitte une station fourmillante de Tokyo, l’écran passe à tour de rôle du style animation par grattage à des prises de vues réelles. Nous passons à côté du mont Fuji (« invisible »), du volcan Sakurajima, de l’île de Yakushima, du cimetière Ohyama et de divers marchés et sites touristiques japonais. Nous y voyons aussi un vielle chanteur, un marchand de nourriture, un danseur, l’occasionnel tableau de Hokusai et même le véritable animateur (durant l’une de ses représentations d’animation en direct). Les paysages et les sons du Japon apparaissent et disparaissent, fréquemment interrompus par un écran noir éclatant de grattage blanc ou coloré qui danse de façon chaotique sur la surface de l’écran comme les marques vivides qui sont seulement visibles les yeux fermés.
L’artiste et animateur canadien acclamé, Pierre Hébert, revient avec cette méditation poétique vaguement inspirée par le court métrage de Robert Breer, Fuji (1974). Fondé sur ses deux voyages au Japon, en 2003 et en 2018, Mount Fuji seen from a moving train dessert une variété d’impression sensorielles fragmentées de voix de passants, de sons, de lieux et de rythmes. Combinant la danse, la calligraphie et l’animation par grattage, Hébert rassemble, rend et transforme des impressions personnelles qui portent en partie sur le passé tragique du Japon (références à Fukushima et Nagasaki) et son présent résilient.
Mount Fuji seen from a moving train est à la fois un hommage à la culture et aux paysages vibrants du Japon et une réflexion sur le chaos que peut vivre un étranger sur une terre étrange. Les images changeantes et frénétiques d’Hébert reflètent la surcharge sensorielle épuisante du voyage. Les sons, lieux et voix se chevauchant et provenant de sources inconnues ou invisibles nous dépassent avant que nous ayons le temps de vraiment les savourer, encore moins de les reconnaître.
Cette histoire de fantôme complexe et touchante (et aussi, en partie, un thriller, puisqu’on se demande si Hébert n’aura jamais une prise claire de la montagne), Mount Fuji seen from a moving train fusionne le passé et le présent, le visible et l’invisible, pour montrer à quel point le passé continue d’avancer, même si son impact visible s’atténue. (Chris Robinson)
  • Runtime
    81 minutes
  • Language
    Japanese
  • Country
    Canada
  • Premiere
    Ontario Premiere
  • Director
    Pierre Hébert
  • Screenwriter
    Pierre Hébert
  • Producer
    Pierre Hébert