Audio : Español

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Durée : 86 minutes

Wolfgang Paalen, peintre, écrivain et philosophe d'origine viennoise (1905-1959) était en 1938 con- sidéré comme l'un des artistes surréalistes les plus importants et c'est pourquoi André Breton lui demanda d'être l'un des co-organisateurs de l'Exposition Internationale du Surréalisme qui s'ouvrit en janvier à Paris. L'année suivante, Paalen décidait de quitter l'Europe avec son épouse Alice Rahon, en compagnie de leur amie commune Eva Sulzer. Ce voyage, soigneusement préparé pour atteindre ce Nouveau Monde qui devait inspirer à l'artiste un langage pictural nouveau - la côte Nord-Ouest de l'Amérique -, allait sans doute aussi lui offrir des raisons et des arguments pour écrire, quelque temps après, son « Adieu au surréalisme ». L'influence de Paalen sur la peinture nord-américaine a été récemment reconnue. Non seulement ses peintures ont été bien reçues par les Expressionnistes abstraits, mais aussi ses essais sur la théorie de l'art, comme « L'Image nouvelle » (« The New Image », article traduit et commenté par Robert Motherwell), « Le Cubisme aujourd'hui » (première publication dans DYN) ou encore son important essai « L'Art et la Science ». Le numéro « amérindien » de DYN (1943), où Paalen ouvre les yeux des artistes en les incitant à découvrir l'art précolombien pour mieux nourrir l'art moderne, peut être considéré comme le point d'aboutissement de son voyage au Nord-Ouest.

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In 1938 Wolfgang Paalen, a painter, writer and philosopher originally from Vienna (1905-1959) was considered to be one of the foremost surrealist painters. Which is why André Breton asked him to help organise - with particular responsibility for “the water and brushes” - the International Surrealism Exhibition which was to open in January in Paris. Six months later, Breton would provide the foreword for his personal exhibition, Galerie Renou et Colle. The following year, Paalen decided to leave Europe with his wife Alice Rahon, along with their friend Eva Sulzer. This journey to a New World offering the promise of a new language of pictorial inspiration - America’s north-west coast - would undoubtedly provide him with the reasons and fuel for his subsequent book, coming some time later “Farewell to surrealism”.

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Wolfgang Paalen, pintor, escritor y filósofo de origen vienés (1905-1959) era considerado en 1938 como uno de los artistas surrealistas más importantes. Por este motivo, André Breton le pide ser uno de los coorganizadores de la Exposición Internacional del Surrealismo que se inauguró en París en enero, orientado sobre todo a supervisar “las aguas y los matorrales”. Seis meses más tarde, Breton prologa su exposición personal en la Galerie Renou et Colle. El año siguiente, Paalen decide abandonar Europa con su mujer Alice Rahon, en compañía de su amiga común Eva Sulzer. Este viaje por la costa noroccidental de América, minuciosamente preparado para conocer el Nuevo Mundo que debía inspirar al artista un nuevo lenguaje pictórico, seguramente también le llevó a albergar razones y argumentos para escribir su “Adiós al surrealismo” algún tiempo después.

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Wolfgang Paalen, Maler, Schriftsteller und Philosoph aus Wien (1905 – 1959) wurde 1938 als einer der bedeutendsten surrealistischen Künstler angesehen. Deshalb hat ihn André Breton darum gebeten, einer seiner Co-Organisatoren zu werden und sich dabei besonders um den Teil „Gewässer und Gebüsch“ der internationalen Surrealismus-Ausstellung (Exposition Internationale du Surréalisme) zu kümmern, die im Januar in Paris eröffnet wurde. Sechs Monate später bereitete Breton seine eigene persönliche Ausstellung vor, in der Galerie Renou und Colle. Im darauffolgenden Jahr entschied Paalen gemeinsam mit seiner Frau Alice Rahon und in Begleitung ihrer Freundin Eva Sulzer, Europa zu verlassen. Diese sorgfältig vorbereitete Reise in diese Neue Welt, die den Künstler durch eine neue Bildsprache inspirieren würde – die Nordwestküste Amerikas – würde ihm mit Sicherheit auch Gründe und Anregungen zum Schreiben liefern, einige Zeit nachdem er sich vom Surrealismus verabschiedet hatte.